Aujourd’hui, le consortium ACTIV – POUR LA SOLIDARITE (Belgique), la Mission locale pour l’emploi de Bruxelles Ville (Belgique), la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), Touched Romania (Roumanie) et CEPS Projectes Socials (Espagne) – dévoile son livre blanc consacré à l’amélioration du processus de réinsertion socioprofessionnelle des femmes victimes de violences conjugales, un phènomène qui touche plus d’une femme européenne sur cinq.
Initié en 2020 et soutenu par Erasmus+, le projet ACTIV « Agir et collaborer pour lutter contre les violences entre partenaires intimes » vise à développer un accompagnement global des femmes victimes de violences conjugales pour réduire leur vulnérabilité et ainsi renforcer leur résilience. Pour ce faire, ACTIV a réuni différent·e·s acteur·rice·s susceptibles d’intervenir dans le parcours d’une femme vers le réemploi, notamment des structures de recherche d’emploi, des associations spécialisées et les femmes concernées. Dès le départ, ces acteur·rice·s ont été impliqué·e·s dans la conception du programme, et ont participé à la construction d’outils dédiés à l’amélioration du soutien, de l’accompagnement et de l’insertion proposés aux femmes concernées.
La publication du livre blanc « (ré)insertion socioprofessionnelle des femmes victimes de violences conjugales : des recommandations pour travailler ensemble » marque l’aboutissement de ce projet.
Des recommandations concrètes pour les acteur·rice·s impliqué·e·s dans le processus de réinsertion socioprofessionnelle
Après avoir mené des recherches auprès de différent·e·s acteur·rice·s en France, en Belgique, en Roumanie et en Espagne, le consortium ACTIV a élaboré une série de recommandations pour améliorer la réinsertion socioprofessionnelle des victimes de violences conjugales. Ces recommandations visent également à améliorer les synergies et la coopération entre les acteur·rice·s impliqué·e·s.
Parmi les principaux thèmes abordés, citons :
- Les obstacles périphériques ;
- L’amélioration de l’estime de soi ;
- Les obstacles professionnels ;
- Les difficultés rencontrées par les acteur·rice·s de terrain ;
- Le travail avec les entreprises ;
- L’améliorer la coopération entre toutes les parties prenantes.
Le livre blanc conclut en soulignant que toutes les parties prenantes doivent utiliser une approche holistique lors de la planification des programmes de réintégration. Nous ne pouvons pas attendre des femmes qu’elles réussissent sur le marché du travail sans d’abord répondre à leurs besoins essentiels. En effet, l’emploi peut être un vecteur d’autonomisation et un moyen pour les femmes de quitter une relation abusive. Toutefois, les victimes de violences conjugales doivent être soutenues tout au long de ce processus. L’État, les entreprises et les acteur·rice·s de terrain ont tous un rôle à jouer.
Projet ACTIV : une collaboration européenne pour soutenir l’avenir des femmes victimes de violences conjugales
Dans le cadre de ce partenariat de deux ans, les membres du projet ACTIV ont produit trois livrables complémentaires qui visent à améliorer les synergies entre les structures impliquées :